Le principal équipement permettant de caractériser les propriétés physiques et géochimiques des aquifères est une foreuse spécialisée Geotech 605. Avec les données recueillies, il est possible de modéliser l’écoulement de l’eau et le transport des contaminants dans les aquifères. Il est également possible d’évaluer la vulnérabilité des aquifères à la contamination, de déterminer les modalités de protection et les modes d’exploitation les plus adaptés en vue d’une gestion durable de la ressource en eau souterraine. Cette foreuse sur chenille dispose d’un système d’enregistrement en temps réel des réponses mécanique et électrique des sols. Elle permet aussi l’échantillonnage du sol ou de l’eau souterraine par l’installation de puits d’observation. Le système possède deux têtes de forage, une pour les sondages par enfoncement (pénétration au cône) dans les dépôts meubles, et une autre munie d’un marteau hydraulique pour les sondages par rotopercussion jusqu’à 50 m dans le roc et les dépôts meubles selon les conditions.
Ce laboratoire sert notamment à la réalisation de travaux de recherche portant sur la compréhension du devenir environnemental des matériaux énergétiques. Le laboratoire comprend deux bacs expérimentaux dont la taille permet de réaliser des expériences de restauration se rapprochant des conditions de terrain, mais sous des conditions expérimentales contrôlées. Ces bacs peuvent contenir de 4 à 9 m³ de sols provenant de sites contaminés ou de sols propres auxquels des contaminants spécifiques peuvent être ajoutés.
Ce laboratoire vise le développement de techniques électrolytiques et de procédés oxydatifs afin d’améliorer les systèmes de traitement des eaux usées municipales et industrielles ou remplacer les technologies conventionnelles peu efficaces pour enlever les contaminants organiques réfractaires, inorganiques et microbiens. Il comprend 4 installations : a) Unités de traitement et de pilotage de type laboratoire, b) Unités d’instrumentation de type analytique, c) Montage des unités, stockage des réactifs, installation de fours et de balances, et d) Labo lourd (unité de pilotage préindustriel)
Le Laboratoire de bio-optique et biogéochimie aquatique permet d’effectuer des recherches sur les effets des changements climatiques et du dégel du pergélisol sur la dynamique de mélange et la transparence de l’eau en milieu lacustre, et leurs multiples conséquences sur le réseau alimentaire microbien, les émissions de gaz à effet de serre et l’habitat oxythermique. Les recherches effectuées avec cette infrastructure portent également sur le développement d’outils optiques pour la détection précoce des fleurs d’eau d’algues et de cyanobactéries et autres problématiques liées au brunissement des eaux.
Ce laboratoire pilote offre à la communauté scientifique et à l’industrie son expertise multidisciplinaire et ses équipements de pointe pour le développement et la mise à l'échelle de procédés de fermentation ainsi que la récupération, la purification et la caractérisation de divers dérivés microbiens. Sa vocation première est la R&D dans le domaine des biotechnologies, et tout spécialement les produits à valeur ajoutée utilisant des résidus putrescibles comme matière première.
Ce laboratoire constitué d’un modèle physique d’un réseau municipal de distribution d’eau potable vise une meilleure gestion de ces réseaux. L'infrastructure reproduit un secteur type d’un réseau municipal de distribution d’eau potable. Les conduites ont environ 2/3 du diamètre et de la pression réelle d’un véritable réseau. Le réseau est équipé de nombreux capteurs (débit, pression, conductivité), de régulateurs de pression, de vannes d’isolement et de robinets (pour simuler l’utilisation d’eau ou les fuites) qui sont tous reliés à un système informatique central. Le montage est conçu de façon à être des plus polyvalent.
Analyse des métaux traces dans des échantillons liquides ou solides (tissus biologiques, matières en suspension, sédiments, sols) et analyse bio-optique. Les recherches portent sur le cheminement des métaux toxiques dans la chaîne alimentaire, la biodisponibilité des contaminants, les impacts des activités anthropiques et l’évaluation de la sensibilité du milieu naturel. Les principaux équipements sont les suivants : Compteurs de particules et de radioactivité (émissions bêta et gamma); Spectromètres d’émission atomique et de masse, par plasma à couplage inductif (ICP-AES et ICP-MS); Appareils de chromatographie liquide, gazeuse et ionique (HPLC, LC-MS-MS, GC, GC-MS); ICP-MS couplé à un HPLC; Analyseur de mercure.
Le laboratoire est doté d’un cytomètre BD LSRFortessa à quatre lasers qui permet d'effectuer des analyses multiparamétriques de haut niveau pour caractériser des populations cellulaires. Un cytomètre BD FACS Calibur à deux lasers permet d’effectuer des analyses de routine telle l’expression de marqueurs de surface. Le système de microscopie confocale Zeiss LSM780 est quant à lui un instrument de pointe permettant l’étude de divers processus biologiques sur plans cellulaire et subcellulaire tels le « trafficking » intracellulaire et la localisation de molécules d’agents pathogènes.
Ce laboratoire pilote est une infrastructure performante, mobile et flexible pour tester et démontrer, à peu de frais, et directement dans le milieu industriel ou sur les sites dégradés, de nouveaux procédés d’assainissement et de décontamination avant leur implantation à l’échelle réelle. L’équipe du laboratoire œuvre au développement de technologies de traitement, de décontamination et de valorisation de diverses matrices polluées par les métaux et d’autres types de polluants. La mise au point de procédés contribuant au développement durable dans le domaine des technologies environnementales est un axe prioritaire de recherche de l'INRS. Le laboratoire possède une usine pilote mobile multifonctionnelle permettant d’opérer différents types de procédés physiques, chimiques et biologiques pour le traitement de sols, de déchets dangereux, de gaz, ainsi que de résidus et effluents industriels directement sur les sites contaminés.
L’infrastructure est composée d’un tomodensitomètre Siemens SOMATOM Definition AS+ 128, d’une unité de traitement et de stockage des données, d’un laboratoire de sédimentologie et d’appareils d’hydraulique, de biosédimentologie et d’hydrologie. L’ampleur de cette infrastructure est unique au Canada et dans une classe à part au niveau mondial.