Ce laboratoire sert notamment à la réalisation de travaux de recherche portant sur la compréhension du devenir environnemental des matériaux énergétiques. Le laboratoire comprend deux bacs expérimentaux dont la taille permet de réaliser des expériences de restauration se rapprochant des conditions de terrain, mais sous des conditions expérimentales contrôlées. Ces bacs peuvent contenir de 4 à 9 m³ de sols provenant de sites contaminés ou de sols propres auxquels des contaminants spécifiques peuvent être ajoutés.
Ce laboratoire vise le développement de techniques électrolytiques et de procédés oxydatifs afin d’améliorer les systèmes de traitement des eaux usées municipales et industrielles ou remplacer les technologies conventionnelles peu efficaces pour enlever les contaminants organiques réfractaires, inorganiques et microbiens. Il comprend 4 installations : a) Unités de traitement et de pilotage de type laboratoire, b) Unités d’instrumentation de type analytique, c) Montage des unités, stockage des réactifs, installation de fours et de balances, et d) Labo lourd (unité de pilotage préindustriel)
Le Laboratoire de bio-optique et biogéochimie aquatique permet d’effectuer des recherches sur les effets des changements climatiques et du dégel du pergélisol sur la dynamique de mélange et la transparence de l’eau en milieu lacustre, et leurs multiples conséquences sur le réseau alimentaire microbien, les émissions de gaz à effet de serre et l’habitat oxythermique. Les recherches effectuées avec cette infrastructure portent également sur le développement d’outils optiques pour la détection précoce des fleurs d’eau d’algues et de cyanobactéries et autres problématiques liées au brunissement des eaux.
Ce laboratoire pilote offre à la communauté scientifique et à l’industrie son expertise multidisciplinaire et ses équipements de pointe pour le développement et la mise à l'échelle de procédés de fermentation ainsi que la récupération, la purification et la caractérisation de divers dérivés microbiens. Sa vocation première est la R&D dans le domaine des biotechnologies, et tout spécialement les produits à valeur ajoutée utilisant des résidus putrescibles comme matière première.
Le laboratoire Yargeau pour le contrôle des contaminants d'intérêt émergent est implanté à l'Université McGill grâce à un financement octroyé par la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Ce laboratoire à la pointe de la technologie est la solution à tout besoin de recherche relatif à la présence, au devenir et à l'élimination des contaminants lors du processus de traitement des eaux usées. On y retrouve : LC-HRMS; Microtox; Système accéléré d'extraction de solvant; système d'extraction par micro-ondes; extraction en phase solide.
Les chercheurs du Laboratoire de génie de l'environnement ont comme mission d'acquérir des connaissances permettant d'améliorer la qualité de l'environnement. Particulièrement, ils œuvrent dans 2 axes de recherche majeurs, à savoir le développement de technologies environnementales novatrices de réhabilitation des milieux contaminés, et la caractérisation des milieux contaminés.
Le laboratoire de microanalyse offre à la communauté scientifique, aux entreprises et à l'industrie un service de caractérisation de matériaux naturels et synthétiques. Le laboratoire opère une microsonde électronique CAMECA SX-100 et un microscope électronique à balayage JEOL 840-A (MEB). Le laboratoire opère aussi un diffractomètre de rayons-X Siemens D5000.
Le laboratoire est doté d’un cytomètre BD LSRFortessa à quatre lasers qui permet d'effectuer des analyses multiparamétriques de haut niveau pour caractériser des populations cellulaires. Un cytomètre BD FACS Calibur à deux lasers permet d’effectuer des analyses de routine telle l’expression de marqueurs de surface. Le système de microscopie confocale Zeiss LSM780 est quant à lui un instrument de pointe permettant l’étude de divers processus biologiques sur plans cellulaire et subcellulaire tels le « trafficking » intracellulaire et la localisation de molécules d’agents pathogènes.
Le laboratoire MiCEL se spécialise dans l’analyse moléculaire et métagénomique des communautés microbiennes présentes dans les infrastructures de gestion de l’eau.
Le laboratoire est capable de performer différentes analyses utilisant l’ADN et l’ARN présent dans les échantillons environnementaux incluant : l'exercice d'analyses et quantifications PCR (réaction de polymérisation en chaîne), la microscopie en fluorescence in situ Hybridization de l'ARN 16S (FISH), le séquençage à haut débit d’amplicons pour analyser la diversité phylogénétique et fonctionnelle des communautés, ainsi que le séquençage métagénomique (shotgun sequencing).
Le laboratoire eau et environnement a tout l'équipement nécessaire pour faire des analyses physico-chimiques et (micro)biologique d'échantillons environnementaux (eau potable, eau de rivière et de lac, eau usée, sols et sédiments), des analyses de sous-produits de la désinfection d'eau potable et des analyses bactériologiques de l'eau potable.
Équipements :
- Absorption atomique
- Analyseur de carbone (COT)
- Analyseurs de chlore en continu
- Analyseurs UV/Vis en continu
- Analyseurs d'azote ammoniacal, nitrite et nitrate en continu
- Analyseurs de chlorophyle en continu - Analyseurs de phosphate en continu
- Analyseurs de turbidité en continu
- Analyseurs de taille de particules
- Analyseurs de distribution de vitesse de chute (ViCAs, système d'élutriation)
- Chromatographe ionique et gazeuse (GC-ECD, GC-MS, GC-MS-MS)
- Cycleurs thermiques
- Équipement DBO, BMP
- Équipements pour microbiologie moléculaire
- Équipement d'extraction de lipides
- Microscope
- Identificateur de colonies
- Respiromètres
- Titrateur automatique